• Œuvres présentes dans l’IUT et présentées chronologiquement dans le temps

     

     « IN AND OUT    AND IN AND OUT     OUT AND IN   AND OUT AND IN »

    Séance 1 à l’IUT le mardi 22 octobre

     

    Oeuvre la plus ancienne de l’IUT, collé sur une baie vitrée près de la salle Dumazedier dans l’escalier.

    L’oeuvre a été mise en place en décembre 2005 soit il y a 14 ans mais ce n’est pas pour autant qu’elle est abîmée, elle semble encore neuve. En effet, l’IUT a payée 52€ pour avoir du scotch extrêmement solide afin que l’oeuvre ne soit pas abîmée malgré le soleil et le temps car il y a du scotch à l’intérieur mais aussi à l’extérieur.

    Les lettres sont en noir car c’est la couleur basique des écritures, excepté « OUT » qui est en bleu, cela attire l’oeil. L’artiste a fait ce choix pour deux raisons : cela fait le bleu comme le ciel mais également car les murs de ce couloir sont jaunes et le bleu est la couleur complémentaire du jaune. Le mot « OUT » est collé à l’extérieur pour accentuer le mot qu’il soit vraiment dehors.

    Les lettres sont en majuscules avec une police classique. Le fait que les phrases soient collés sur deux vitres séparés fait que l’on croirait que c’est un livre ouvert.

    Les 2 lignes de chaque côté sont rapprochés, de plus elles sont disposées comme des escaliers car la configuration de l’écriture « descend » avec un alinéa mais à la fin de la première ligne.

    La talle de l’écriture est adapté à la fenêtre mais aussi à la distance où doit se positionner le spectateur pour voir l’oeuvre et à hauteur des yeux, à 1m55 comme dans les lieux d’expositions. Cela permet une bonne visibilité, lisibilité et cela ne gâche pas le paysage. Par ailleurs, la ligne d’horizon est la ligne d’écriture.

    L’oeuvre est seulement observable de l’intérieur puisque de l’extérieur, elle est trop loin, trop haute.

    L’artiste de cette oeuvre est Lawrence Weiner. Il a créé l’oeuvre pour la première fois en 1871, c’est une oeuvre qui est transposable sans contrainte, d’entretien notamment, elle est multiple car on la retrouve à plusieurs endroits : au musée des Beaux-Arts à New York ainsi qu’à Genève. Pour lui, l’artiste peut réaliser le travail, le travail peut être réaliser par quelqu’un d’autre et le travail peut ne pas être réaliser. Il a choisi la seconde option pour l’oeuvre qui est dans l’IUT en faisant réaliser l’oeuvre par une autre personne, un co-réalisateur.

    Le coût du projet a été de 652€ dont 52€ de frais techniques ( le scotch ) et 600 € pour mettre en place l’oeuvre.

     

    2-      « La consommation d’oxygène est différente d’un individu à l’autre »

    Séance 1 à l’IUT le mardi 22 octobre

    L’oeuvre a été mise en place en décembre 2007 par son créateur, l’artiste Jocelyn COTTENCIN aidé par 8 étudiants de 2ème année. La phrase est écrite en « négatif », sur le dessin noir, écriture blanche, le blanc du mur. La forme global de l’oeuvre est un nuage. Cela a fait réfléchir les étudiants qui pensaient qu’elle avait un lien avec le fait de fumer mais qui en réalité n’est pas ça. L’artiste n’a pas souhaité dire de qui venait cette phrase.

    Elle a été faite au crayon de papier 6B à l’extérieur sur un mur de l’IUT, il est très difficile d’effacer ce crayon de papier c’est pourquoi l’artiste l’a choisi. On voit qu’en effet cela a été un bon choix car douze ans après, l’oeuvre a certes un peu vieilli mais elle n’a pas disparue.

    Il y avait la même oeuvre à la gare de Rennes mais elle était plus grande et en version adhésif. Elle a été enlevée il y a 2 ans pour faire les travaux dans la gare.

    Cette oeuvre a été reproduite à Tours, St Brieuc sur un affichage pour l’été et dans un parc ainsi qu’à Mayenne sur un cinéma. L’oeuvre de l’IUT est la plus ancienne, en effet, à Tours l’oeuvre a disparu en 10 jours et à Mayenne en une soirée à cause de la pluie.

    Le coût de réalisation a été de 23€ pour le graffiti et 300€ pour l’artiste soit 323€ en tout.

     

    3-      « Bien peint / Mal peint »

    Séance 1 à l’IUT le mardi 22 octobre   Séance 1 à l’IUT le mardi 22 octobre

    L’oeuvre a été mise en place en 2009 dans le secrétariat de l’IUT, elle a été peinte par des étudiants ainsi que l’artiste : Christophe CUZIN, un parisien qui se dit être artiste peinture en bâtiment car il peint toujours sur des architectures. L’installation de l’oeuvre a mis 2 jours.

    Elle a été crée pour la première fois en 2001. La principe est qu’il y ait une couleur différente sur chacun des murs : orange, jaune moutarde, vert sapin, bleu turquoise. Elle a été installée dans les deux secrétariats de l’IUT, pour les raisons suivantes : elles font partie des deux seules pièces de l’IUT qui sont communicantes et qu’il y a toujours quelqu’un de présent dans ces pièces afin de faire les médiatrices culturelles de cette oeuvre.

    Dans le secrétariat des premières années, c’est rectiligne, propre, il y a 8 couches de peinture et pour contourner les objets, il y a exactement 13 cm autour.

    Alors que dans celui des deuxième année, c’est brouillon, bâclé, la peinture dégouline de partout, ça a été peint avec un rouleau déjà utilisé, abîmé et avec désinvolture. Il reste des taches blanches, peu de couches de peinture ont été mises avec de la peinture diluée et environ 13cm pour contourner les objets. Le secrétariat des deuxième année a été le plus difficile à peindre car il fallait que la peinture dégouline mais pas trop.

    Sur un mur, il y a un crochet avec la blouse de l’artiste.

    Il y a une question sur le titre de l’oeuvre qui est, quel est le côté bien peint et celui mal peint ? Puisqu’après tout, l’art est subjectif, quelqu’un pourrait trouver très beau, bien peint le côté dégoulinant et mal peint le côté rectiligne, trop « carré ».

    Le coût de l’oeuvre est de 1 450€ en tout dont 250 de peinture et 1 200€ pour l’artiste.

    L’on peut retrouver ces œuvres dans le château de Kerglenec dans les couloirs des salles d’expositions puisqu’il y a une architecture particulière, l’artiste a décidé d’installer son oeuvre à cet endroit. Mais on peut aussi voir cette oeuvre dans le château de Kerpaul qui appartient à la compagne de l’artiste et où l’on a la possibilité de dormir au week-end de l’ascension.

     

    4-      « Concrete figures »

    Séance 1 à l’IUT le mardi 22 octobre

     

    Cette oeuvre se compose de 6 structures en béton de 100kg chacune, éparpillés sur la pelouse entre le bâtiment des carrières sociales et celui des GEA, selon les universités de Rennes. Il y a entre autres un banc, un bassin, une pyramide sans pointe, une brique. Ces structures semblent être des socles où l’on pourrait imaginer des sculptures dessus : le spectateur peut participer à l’oeuvre, faire partie d’elle en rendant la structure vivante.

    Le cartel de l’oeuvre est en métal ( panneau explicatif avec le nom de l’oeuvre, l’artiste et la date ), elle se trouve sur un escalier près du bâtiment des GEA, « hors de l’oeuvre ».

    Les œuvres en béton ont été créés par Hervé BEUREL. Elles ont été récupérées à l’université Rennes 2 où elles étaient en exposition. Des étudiants ont montés un projet pour réutiliser les œuvres afin de pouvoir s’asseoir dehors devant l’IUT car en effet, il y avait peu d’endroits où les étudiants pouvaient se poser.

    Le coût total de ce projet est de 860€, 0€ de réalisation, 600€ de frais et 260€ pour le vernissage.


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