• La première séance m’as bien plu ainsi que la dernière car nous sommes allés voir des œuvres dans notre IUT ainsi que dans notre campus, j’ai trouvée ça bien d’aller voir des œuvres que nous côtoyions tout les jours sans forcément les voir et sans les associer à de l’art.

    La deuxième séance avec l’exposition « Le réveil des Tanukis » est la séance que j’ai le plus appréciée du fait que nous avions besoin d’un outil numérique pour voir l’exposition, ce qui la rendait plus attractive à mes yeux et plus facile à visiter.

    La troisième séance au musée des beaux-arts m’as moins plu que les autres. J’ai bien aimée lorsque nous étions seuls pour faire la visite, cela nous permettait d’aller à notre rythme et d’apprendre à regarder des œuvres d’arts. Ce qui m’as moins plu c’était les œuvres anciennes puisque je préfère les œuvres modernes.

    La quatrième séance à la frac m’as également moins plu que les autres, j’ai trouvé ça très intéressant de pouvoir voir les réserves, je pense que ça a plu à tout le monde étant donné que normalement nous ne puissions pas accéder à cet endroit. Mais j’ai trouvé qu’il y avait peu d’œuvres et que c’était dommage qu’il y en ait si peu exposés car j’ai beaucoup appréciée certaines œuvres : notamment une photo d’un lac certainement avec des nénuphars en sac plastique. Je trouve que cette oeuvre avait un vrai message et elle m’as donnée envie de travailler avec cet artiste et avec des enfants pour monter un projet de sensibilisation.

    La cinquième séance à Lendroit Edition était intéressante car je ne connaissais pas ce magasin, cela m’as donc permis de connaitre ce lieu. De plus je trouvais ça bien de voir différents formes d’œuvres d’art : des tableaux, des posters, des livres, des objets, ...

    Pour moi l’art avant de faire le TP art visuel n’était pas vraiment quelque chose de très vaste, cela se résumait surtout aux tableaux ou sculptures et autre dans les musées d’art. Maintenant j’ai pu voir que l’art se trouvait partout, qu’on en côtoyait au quotidien sans même sans rendre compte tellement c’était encrée en nous. Nous ne faisons plus attention à l’art. Lorsqu’à la première séance nous avons étudier des œuvres d’art dans l’IUT même, j’ai été surprise de voir que c’était des œuvres d’art mais aussi j’ai été étonnée de ne jamais les avoir vu alors que je passais tous les jours devant. J’ai appris qu’il y avait plusieurs formes d’œuvres d’arts et que cela n’était pas seulement des œuvres dans des musées mais que l’on peut en trouver partout, dans Rennes, dans le campus, dans des MJC, dans d’autres formes de musées que je connaissais pas ... J’ai trouvée que c’était vraiment très intéressant d’avoir un cours d’art visuel. C’est vrai qu’au début je ne comprenais pas vraiment pourquoi nous avions ce cours, je ne voyais pas l’intérêt dans notre formation, l’utilité que cela aurait dans notre futur, lorsque nous serions animateur social et socio-culturel. Mais j’ai pu voir qu’à travers l’art, nous pouvions monter des projets avec différents publics et cela m’as beaucoup plu de pouvoir voir ce que nous pouvions faire et avec quels structures nous pouvions travailler pour aboutir à un projet concret. J'ai trouvée cela très enrichissant pour notre futur.

    Personnellement j’ai toujours eu un peu du mal à m’intéresser à l’art « ancien » mais pendant les visites on a pu voir des œuvres plus modernes notamment « Le réveil des Tanukis » qui m’as beaucoup plu et qui m’as fait réfléchir par rapport à la place que la technologie prenait dans l’art aujourd’hui. Je me demande si plus tard, le numérique prendra une place d’autant plus importante qu’aujourd’hui étant donné qu’il ne fait que se développer et prend de plus en plus de place dans notre quotidien, alors pourquoi pas dans l’art non plus ?

    Je trouve que si l’art mêlait un peu plus le numérique, des personnes pourrait un peu plus s’en intéresser car il y a des personnes qui n’ont pas l’habitude d’aller voir des œuvres d’arts, d’aller dans des musées, ... car c’est une question d’éducation, d’habitude, de nos parents, de notre curiosité, du fait de se sentir légitime ou non à cet accès à l’art, ... Peut-être que le fait qu’il y ait des œuvres en dehors des lieux habituels, ou alors même dans la rue serait plus facile pour les personnes d’y accéder, ce serait plus facile pour les personnes de sauter le pas pour aller découvrir puisque souvent ils ne se sentent pas « légitime », pas à leur place car ils ne sont parfois jamais aller voir de l’art. De plus, s’ils ont a besoin d’un outil numérique pour « accéder » à ces œuvres, les publics moins à l’aise avec l’art ancien mais à l’aise avec le numérique pourrait d’avantage s’intéresser à l’art et oser s’en approcher.

    L’art regroupe tout un ensemble de choses, un objet totalement banal pourrait devenir une oeuvre d’art si une personne le décide. Par exemple, l’oeuvre « Comedian » de l’artiste Maurizio Cattelan qui a fait du bruit sur les réseaux sociaux. C’est une simple banane scotchée à un mur qui a été vendue 120 000 dollars. Je trouve ça tellement surprenant que quelqu’un ait acheté cette oeuvre si cher pour une banane mais l’art est quelque chose que nous ne comprenons pas toujours. D’ailleurs durant l’exposition d’art contemporain Art Basel à Miami Beach, aux Etats-Unis, une personne a décroché la banane et l’a mangée. La personne voyait son action comme une « performance artistique ». Ce qui a fait réfléchir les visiteurs sur la place de l’art dans la société. Mais cela fait aussi réfléchir sur le fait que tout le monde peut devenir un artiste. De plus, l’art n’est pas forcément matérialiste et les personnes l'oublient bien souvent. L'art peut aussi être une action, de la danse, des spectacles, de la musique, ...

    J’ai vue que l’art est subjectif, lorsque chacun présentait une oeuvre qui lui avait plu aux autres durant les séances, j’ai pu remarquer que certains étaient plus sensibles à certaines œuvres qu’à d’autres. De plus, pour quelqu’un une oeuvre peut être magnifique, pleine de sens et pour une autre personne cela peut ne pas du tout lui plaire. Je trouve que c’est ça qui rend l’art encore plus intéressant : c’est indéfinissable, nos perceptions et visions par rapport à une oeuvre peut être si différente. Le fait qu’il y ait tant d’arts différents fait que chacun pourrait trouver un art qui lui plait. L’art n’est pas fait pour que tout le monde aime toutes les œuvres d’art mais pour que chacun réfléchisse sur une oeuvre, sur son sens, sur son message et songe au fait si cette dernière lui plais, l’inspire, lui donne des idées, le fascine, lui rappelle des souvenirs ... Je pense que tout le monde a le droit d’apprécier ou non une oeuvre, mais il faut que son avis soit justifié, que la personne ait réfléchi.

    Je pense que l’art est quelque chose qui change au fur et à mesure dans le temps, selon l’avancée technologique, la création de nouvelles techniques, des nouvelles découvertes, selon l’actualité, ... Durant les séances d’art visuel, j’ai trouvée ça intéressant de pouvoir comparer l’art avant et l’art aujourd’hui car je trouve que cela a beaucoup changé. Je me dis que d’ici dix ans, l’art sera encore quelque chose de complètement différent d’aujourd’hui. Certaines œuvres seront sûrement dans un format que nous connaissons pas encore aujourd’hui, comme avant lorsqu’il y avait des œuvres sur des disquettes, tout le monde était loin d’imaginer qu’il existerait plus tard des œuvres que l’on pourrait mettre sur des clés USB, étant donné que ça n’existait pas.

    Ces séances m’ont permis d’ouvrir les yeux sur qu’est ce que réellement l’art, étant donné que je ne m’y étais jamais vraiment intéressée malgré qu’avec ma famille nous allions souvent à des musées, des expositions, ... De plus, mes parents sont artistes ( spectacle et musique ) et pour une fois j’ai pu approfondir mes connaissances en art en dehors du cadre familiale et certains aspects de l’art qui m’étaient inconnu m’ont bien plu.


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  • Oeuvre 1 :

    Séance 6 : Oeuvres dans le campus le 17 décembre

     

    « Sans titre », c’est une structure en granit, on le reconnait à sa surface non lisse. Elle date de 1974. Cela ressemble à un atome, il y a trois socles et elle tient assembler, cimenter et fixer solidement.
    L’oeuvre a une forme arrondi où il y a un vide à l'intérieur. Il y a des structures carrés sur les côtés.
    Elle a été faite pour être vu autour d'un bassin. Les socles ne sont donc pas sensés être vu grâce à l'eau. Mais l’eau a été enlever car le coût de l’entretien pour s'en occuper était trop important et il n’avait plus assez de budget. L’oeuvre est dans un état de délaissement, de désintérêt. Mais elle ne peut pas être détruite à cause du droit moral car il y a des héritiers.
    L’oeuvre a été commander à la construction de l'école de chimie. Cela fait donc environ 50 ans qu’elle existe.
    L’artiste est rennais et se nomme Francis Pelerin qui était artiste et enseignant à Rennes. Il est décédé dans les années 90. Durant sa vie il a formé de nombreux artistes. Il a également fait la façade du centre culturel Le Triangles.

    Œuvre 2 :

    Séance 6 : Oeuvres dans le campus le 17 décembre

     

    « Degré » (d'inclinaison), cette oeuvre a été crée en 1987. L’artiste est Nissin Merkado, il a 90 ans.
    C’est un parallélépipède rectangle avec un volume creux avec un parement en pierre. Elle est en béton armé afin que la structure ne tombe pas car elle est en équilibre.
    A l'origine il y a avait un tube qui éclairait orange la nuit traversant l’oeuvre au point le plus haut jusqu'au point le plus bas à l'intérieur de l’oeuvre mais cela a été enlevée. L’oeuvre appartient à la ville de Rennes.
    A sa création derrière l’oeuvre il n’y avait rien, c'était des champs, il n’y avait pas de bâtiments mais depuis il y a des bâtiments de recherche.
    L’oeuvre devrait être restaurée mais la ville n'a pas le budget pour.
    Lorsque l’on fait l’expérience d’être dans l’oeuvre, on perd nos repères niveau équilibre.


    Œuvre 3 :

     

    Séance 6 : Oeuvres dans le campus le 17 décembre

    L’oeuvre s’appelle « Mur 127 » étant donné que l’inclinaison est de 127°C entre le sol et le mur. De plus, le corps se met automatique à 127° lorsqu'il s'assoit sur un siège, c'est une position agréable.

    C’est une structure par assemblage de parpaings-fils créés durant la résidence d’artiste hexakis- pour les 50 ans de l’IUT de Rennes par des étudiants du département Génie Civil, en 2016-2017. Ils ont fait un appel aux idées aux associations, aux enseignants, aux étudiants, ... Elle est composé de 80 briques. 12 tonnes de béton armé qui tient l’oeuvre dans le sol.
    L’artiste, Laurent Duthion a été rémunéré 5 000€.


    Oeuvre 4 :

    Séance 6 : Oeuvres dans le campus le 17 décembre

     

    « Aimant 19 » est une oeuvre dont la forme est comme celle d’un aimant d’où son nom. L’artiste est François Sthaly. Elle est en bronze mais l’oeuvre est creuse, c’est juste une couverture de bronze. Elle est sur un socle en haut de la colline.
    En 50 ans, tous les bâtiments derrière l’oeuvre, dans le paysage se sont construit car avant il n’y avait que des champs dans la vallée. L’oeuvre n’a pas de cartel car c'est trop cher.


    Œuvre 5 :

    Séance 6 : Oeuvres dans le campus le 17 décembre

     

    « Le cou » est une oeuvre de Sophie Dejode et Bertrand Lacombe. Il est situé à côté du centre médical et pédagogique de Rennes Beaulieu. C’est un centre avec des patients qui restent des mois, des années qui souvent ne peuvent plus bouger et sont en fauteuil roulant.
    L’oeuvre a donc été réfléchie et ils ont fait en sorte que l’oeuvre puisse être accessible pour les personnes en fauteuil roulant.
    L’architecture autour du pont est une sculpture, elle n’a pas de fonction précise mais permet de s'avancer et de voir le paysage qui avant donnait vue sur des champs et non sur le métro.
    Il y a un bouton qui permettait de faire passer de l'air dans les tuyaux, ce bruit était sensé appeler les oiseaux afin qu'ils viennent pour que les patients leur donnent à manger.
    L’oeuvre a été créer grâce à un projet montée par la direction de la structure.

    Oeuvre 6 :

    Séance 6 : Oeuvres dans le campus le 17 décembre

     

    La dernière oeuvre se nomme « Matériaux de construction », c’est une oeuvre de Lara Almarcegui. Elle date de 2014. C’est une peinture de 508x395 cm. Elle se situe sur l’UFR de philosophie de Beaulieu. Elle a été réalisée dans le cadre de l’action Nouveaux commanditaires de la Fondation de France, à l’initiative d’un groupe d’étudiants et d’un enseignant du département Carrières Sociales de l’IUT de Rennes, sur une proposition du lieu d’organisation de projets d’art contemporain 40mcube, le projet Matériaux de construction, Campus de Beaulieu, Rennes de Lara Almarcegui consiste à identifier et à calculer la masse des matériaux de construction composant tous les édifices du campus de Beaulieu de l’Université de Rennes 1. Cette opération de déconstruction propose un point de vue à un instant T sur l’architecture du campus en évolution permanente.


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  • Nous avons visités Lendroit éditions qui est 24 place du Colombier. Inès, l’administratrice et Charlotte, une stagiaire nous ont présentés la structure.

    Séance 5 : Lendroit éditions le vendredi 13 décembre  Séance 5 : Lendroit éditions le vendredi 13 décembre   



    Lendroit éditions est une association créée entre 2001 et 2003. Depuis 2014, ils sont implantés dans ce lieu. Leur mission est de mettre en place des galeries d'expositions, de démocratiser l'accès aux œuvres d'art, à l'art contemporain. Cette association est une maison d'édition, ils font des collaborations avec des artistes afin d’éditer leurs ouvrages. Mais ce n’est ni une librairie ni maison d'édition « classique ».
    Dans ce lieu, ils vendent des livres, des tableaux, des posters, des photos, ... Ce ne sont pas des œuvres uniques puisqu’elles existent entre 100 et 200 exemplaires.

      

    Séance 5 : Lendroit éditions le vendredi 13 décembre

    Dans la structure, il y deux salariés, des stagiaires tout au long de l'année et des personnes faisant un service civique. C’est un peu compliqué car ils n’ont pas assez d'argent et ne sont pas assez nombreux mais ce n’est pas pour autant que l’association s’arrête. 60% des fonds sont des subventions publics et privés ( qui viennent des mécènes : ce sont des partenaires privés comme des entreprises qui peuvent aider en nature ou en monétaire ).
    Le département les aident aussi financièrement étant donné qu’ils font des interventions en milieu scolaire dans des facs, des lycées, des formation post-bac et des collèges afin d’aboutir à un projet concret sur l’art contemporain.
    Ils ne reposent pas sur la rentabilité des ouvrages mais sur la diffusion de l’art.
    La structure est reconnu d’utilité public comme un musée.
    Parfois ils font des vernissage et ils participent à des salons en France et à l'étranger, ce qui permet de découvrir de nouveaux auteurs et artistes ( 5 à 10 salons par an ).


    Le cœur de l'activité est la collaboration avec les artistes. En effet, c’est difficile pour les artistes de trouver un lieu pour vendre leurs œuvres. Chaque projet monté avec les artistes est unique même si il est multiple. Ils choisissent ensemble le format, quel papier sera utilisé, la mise en page ...
    Ils participent donc à la diffusion des créations des artistes.
    Mathieu Renard, le directeur artistique choisit quels artistes sera édité et diffusé en rencontrant les artistes en fonction si il  a un bon contact, si ce que les artistes lui présentent lui plait.

    Ils font actuellement le christmas weeks qui est des promotions sur les œuvres durant des fêtes de Noël.
    Ils font partie du réseau Préac qui est un réseau qui met en relation des acteurs culturels et des professeurs et animateurs.

    Pour qu'un animateur monte un projet avec cette structure il faut avoir un contact afin de définir le projet suivant les besoins et les envies du public défini.


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  • Nous avons été accueilli par Christelle Martin, médiatrice culturelle qui nous a fait la visite de la frac, de la réserve et de la collection.

     

    Les structures Frac sont nées au début des années 80. Il y avait une grande politique de décentralisation de la culture. Les structures culturelles étaient surtout présentes à Paris, cette politique a fait en sorte qu’elles soient présentes de partout en France, dans chaque région.

    L’art contemporain est arrivé après la seconde guerre mondiale. Les collections publics des fracs de France sont payés à 100% par l'Etat.

    Le but était de diffuser l’art contemporain le plus possible dans les régions et dans des lieux non professionnelles comme l'école afin de sensibiliser les personnes à l’art.

    En 2002, il a eu la création d’une loi imposant aux musées de France la présence de personnes dans les musées qui vont à la rencontre des visiteurs.

     

    Chaque année un budget est défini afin de monter une collection. Les achats sont fait en fonction de la collection choisie. Un comité d’experts travaillent pour la frac et ont comme but de chercher des œuvres auprès des artistes qui vont enrichir la collection selon certaines thématiques. Il faut que les œuvres aillent bien ensemble, que la collection soit « homogène ». Les thématiques varient dans chaque frac : la frac Bretagne est un lieu public d'art contemporain. La collection est large et varié : des photos, des vidéos, des peintures, ... sont présentes dans le musée. Les grandes thématiques sont l’abstraction ( non figuratif ), l’art et le paysage et comment l'artiste évoque son temps à l'histoire. L’ensemble de l'enveloppe peut partir sur une seule œuvre. Le prix médian des œuvres est 3 500€.

    Les photos et les vidéos sont moins cher car possibilité de multiplier les œuvres.

    Ils travaillent seulement avec des artistes professionnels.

    L'artiste paye lui-même toutes ses charges, c’est un travailleur précaire. Les artistes ont généralement un autre travail à côté de l'art.

    Il y a 5 000 œuvres dans la frac Bretagne, c’est la plus grande frac de France.

    Les conditions de stockage sont adapté aux supports des œuvres.

    Les dessins sont les œuvres les plus difficiles à conserver mais aussi les vidéos ( du fait de l'avancée technologique mais aussi car elle se dégrade d'années en années ).

    La particulier de la collection est qu’elle est nomade, qu’ils mettent en place régulièrement des projets de sensibilisation dans des lieux non professionnels afin que les personnes n’ont pas besoin de se déplacer dans les structures pour accéder à la culture, à la collection public.

     

    Lorsque la frac Bretagne a été crée, elle était implantée dans une école privé dans le sud de Rennes, c’était seulement du "hors les murs". Mais le lieu était trop petit, il n’y avait plus assez de places dans les réserves pour conserver les œuvres car il commençait à avoir beaucoup trop d’œuvres. Ils avaient besoin de réserves plus grandes donc ils se sont déplacés où ils sont actuellement c’est-à-dire 19 Avenue André Mussat à Rennes.

    L’architecture du bâtiment a été pensée par l’artiste Odile Decq, il est très moderne, rouge et noir, en verre, en béton et en métal.

    Dehors devant le bâtiment il y a une oeuvre avec des colonnes de 4m50 en granit devant le bâtiment qui joue avec les multiples de 9 et avec la course du soleil.

    En conséquence il n’y a pas d'éclairage dehors sinon cela aura gâcher cette oeuvre.

    Dans la frac, il y a un grand ascenseur en verre qui peut accéder aux réserves.

     

    La frac est à un accès stratégique : près de la 4 voies donc cela est plus facile pour recevoir des œuvres.

    Les œuvres une fois achetées ne peuvent pas être revendues, elles sont gardées à vie.

     

    Séance 4 : Frac Bretagne le mardi 10 décembre

    L’artiste Anais Touchot a crée un espace se nommant le Pedilove : c’est un lieu avec des plantes, des tatamis, des oreillers, une lampe, une petite musique. Un espace un peu cocooning qui fait un peu diy où les personnes peuvent se poser. Mais l’intimité est peu présente car les autres personnes peuvent voir cet espace étant donné qu’il se trouve au centre du bâtiment, dans le « Grand Canyon ». Seulement 19 personnes peuvent être présentes dans cet espace car il se trouve près des sorties de secours. Dans le futur, ils aimeraient faire un lieu un peu plus animé.

     

    Séance 4 : Frac Bretagne le mardi 10 décembre

    Dans l’entrée, il y a une grande structure orange qui est un auditorium d'une centaine de places où il y a des projections de vidéos.

    La voiture bleu devant l’auditorium est une oeuvre de Etienne Bossut, une moulage d’une « New Beetle » de Volkswagen retournée comme une carcasse. Elle est en polyester et a été créée en 1998-1999 et acquise par la frac en 2000. Mouler une carrosserie est un geste qui met à distance l’objet et sa représentation, une façon d’engager un autre regard sur cette forme qui évoque l’industrie. Pour manipuler la voiture bleue c'est très compliqué, il faut un grand camion pour la déplacer.

    Dans le musée, les marches sont en pas d’âne, elles visent à ralentir les personnes.

    Il y a un restaurant dans la frac qui donne vue sur les colonnes grâce aux baies vitrées. Les luminaires reprennent la forme des colonnes, ils tiennent en suspend.

     

    Nous avons pu visiter exceptionnellement la réserve où il y a des peintures et des photos. Ce lieu sert à récoler les œuvres, c’est-à-dire à vérifier l’état des œuvres, si elles sont bien identifiées, de les nettoyer et les restaurer si besoin. Mais des œuvres restent difficilement restaurables. Il y a un principe de grilles bifaces pour conserver les œuvres. La température dans la réserve afin de conserver le mieux possible les œuvres est entre 18 et 20°C.

     

    La frac Bretagne monte des projets avec des bébés, des personnes âgées, des migrants, des personnes en situation d'handicap, ...

     

    Dans la frac il y a trois salles. Tout d’abord, il y a la plus grande salle. Il y a des œuvres accrochées en nuage, les œuvres n'ont pas forcément de liens entre elles.

    Au centre la pièce, il y a une sorte de kiosque qui soulève des questionnements : le fait de créer une pièce dans une pièce, la séparation d'un espace, de créer un point de vue, le fait d’avoir une exposition dans une exposition. Il y a une télé avec une vidéo qui défile, mais c’est aussi un coin lecture avec des journaux et des poufs et d’autres œuvres. La structure est très solide et faite en résine.

     

     

    Séance 4 : Frac Bretagne le mardi 10 décembre

     

    La seconde salle est composée comme un salon avec un canapé, une plante verte, le vidéo projecteur comme une télé avec une oeuvre vidéo qui passe.

    Les artistes qui créent des vidéos choisissent sur quel support leurs vidéos doivent être montrés, la frac doit respectée ce protocole.

    La dernière salle est une salle avec un vidéo projecteur contre tout un mur et un banc contre le mur opposé.

     

    Nous avons pu faire l’expérience de se promener entre les colonnes dehors, c’était oppressant, impressionnant, on se croyait dans un labyrinthe. On pouvait avoir différents points de vue, où l'on pouvait se cacher. 

    L'œuvre est alignée au soleil ainsi que parfaitement par rapport au nord, sud, est et ouest.

     

    « L'art de s'associer », cette oeuvre est sur le mur du centre social « Le Cadran ».

    Les lettres sont des sangles, celles qui ne sont pas utilisés sont conservés dans le centre social. Les mots changent par rapport à l'actualité. Il est difficile de lire ce qui est écrit, il faut un peu plisser les yeux afin de facilité la lecture.

    Séance 4 : Frac Bretagne le mardi 10 décembre


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  • Séance 3 au Musée des Beaux-Arts de Rennes le mardi 3 décembre

    Le musée des Beaux-Arts de Rennes est de taille moyenne mais avec des œuvres très intense, très imposantes. Le fait que nous soyons étudiant fait que nous avons la gratuité dans ce musée en montrant notre carte étudiante.

    Nous avons pu voir les collections permanentes, observer les œuvres à notre rythme.

     

    Lorsqu’il y a un changement de couleurs des murs signifie que nous changeons d'époques. C’est un bon repère malgré que ça soit plutôt flagrant les différences d’époques.

    Il y a une lumière artificielle mais qui fait comment une lumière naturelle afin que les œuvres se soient pas dégradés à cause de la lumière, des rayons de soleil.

    Il y aussi du chauffage et une machine qui régule l’humidité car pour que les œuvres se conservent bien, elles doivent être à une température de 18°C.

    Par-terre, il y a du parquet collé afin que cela soit facile pour le changer et également puisque ce n’est pas cher.

    A côté de chaque oeuvre, il y a des cartels nous indiquant le nom de l'artiste, de l'œuvre, la date, le type de technique utilisé ainsi que la taille. 

    Les bancs sur lesquels nous étions assis sont une oeuvre : Sans titre "Fleurie mélogise".

     

    Dans le musée, il y a des personnes présentes pour surveiller et aider les visiteurs, répondre à leurs questions. Ce sont des médiateurs culturels.

    Un musée est un lieu exposant des œuvres mais aussi les gardant. En effet, à Rennes, seulement 18% de la collection est exposée dans le musée ( les 82 autres % sont conservées dans une réserve ).

    Il y a deux système d'accrochage des œuvres : la façon traditionnelle, sur tringle ( le plus simple, elles sont suspendues ) et l’autre façon où les œuvres sont pitonnés avec des pitons.

    Certaines œuvres sont tellement lourdes qu'elles ont un support en plus de la tringle.

     

    Nous avions du choisir une œuvre qui nous intrigue, nous questionne pour ensuite pouvoir en parler aux autres, faire partager son propre regard en étant précis et afin que cela soit intéressant. Au Canada, ce principe existe : des personnes qui aiment bien certaines œuvres peuvent venir les présenter dans les musées aux autres visiteurs.

    J’ai choisie cette oeuvre, c’est un tableau amateur, une huile sur toile de Edouard Charles Hulton dans les premières années de 1900 avant qu'une partie du musée soit dégradés à cause de la Seconde Guerre mondiale.

    Séance 3 au Musée des Beaux-Arts de Rennes le mardi 3 décembre

     

    J'ai bien aimée cette œuvre car elle m’a fait réfléchir sur la notion du musée. Je l’ai trouvée originale puisque c'est une œuvre d'art exposée dans le musée de Rennes représentant le musée de Rennes avec ses œuvres d'arts. On peut donc se dire que le musée en lui-même est une œuvre d'art, composé d’œuvres d'arts.

    De plus, la statue jouant du violon m’intrigue car elle semble être vivante.

     

    Séance 3 au Musée des Beaux-Arts de Rennes le mardi 3 décembre  Séance 3 au Musée des Beaux-Arts de Rennes le mardi 3 décembre  Séance 3 au Musée des Beaux-Arts de Rennes le mardi 3 décembre


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  • Le Grand Cordel MJC est une association créée en 1967. Elle adhère au projet fédéral de la Confédération des Maisons de la Jeunesse et de la Culture ( MJC ) de France, et aux principes des droits culturels et des mouvements d’éducation populaire. L’association est conventionnée avec la ville de Rennes, et a la responsabilité de la gestion de ses bâtiments. La MJC reçoit des subventions de la ville.

     

    Il défend et anime au quotidien un projet politique, associatif, culturel et artistique ancré sur le quartier 6 ( Jeanne d’Arc, Longs Champs, Beaulieu ) de Rennes. Ils organisent des activités en essayant de s’adresser au plus grand nombre. Ils font venir des artistes qui font des spectacles et où les habitants peuvent devenir acteurs. Cela permet aux habitants de se réunir, de se rencontrer entre eux, d’être ensemble, de créer un lien social avec une qualité artistique.

     

    Il y a une salle d’art plastique, de danse, de théâtre et d’exposition.

     

    Ils accentuent sur l’oralité des écritures, de se raconter soi et d’écouter les autres.

     

    Il y a différents métiers dans la structure : médiatrice culturelle, directrice, coordinateurs ( culturel, famille et jeunesse, pratiques numériques ), une personne à l’accueil, secrétaire ( qui s’occupe des activités comme le théâtre, la musique, ... ), femmes/hommes de ménage. Il y a aussi régulièrement des personnes en service civique ou en stage qui sont présents dans la structure.

     

    Nous avons été accueilli par Élise Guihard qui est médiatrice culturelle de la structure. Son rôle est d’accueillir des groupes, de faire le lien entre les œuvres, de travailler sur la créativité des enfants, ...

     

    Séance 2  au Grand Cordel MJC, Rue Mirabeau pour l’exposition Uramado, « Le réveil des Tanukis » de Julie Stephen Chheng le mardi 12 novembre    Séance 2  au Grand Cordel MJC, Rue Mirabeau pour l’exposition Uramado, « Le réveil des Tanukis » de Julie Stephen Chheng le mardi 12 novembre

     

    Nous avons visités l’exposition Uramado, « Le réveil des Tanukis » qui est un parcours pour savoir quel est notre esprit animal caché en nous.

     

    Les tanukis dans la mythologie japonaise sont considérés comme des animaux qui portent chance, des esprits bienveillants de la forêt qui protègent les êtres vivants.

     

    En japonais, Uramado veut dire Fenêtre, mais aussi « verso d’une feuille de papier ». L’exposition est une fenêtre ouverte sur un monde étrange, et le verso caché d’une page qu’il faut révéler grâce à l’application Uramado AR.

     

    Nous avons pu faire le tour du parcours interactif grâce à l’application qui nous permet de rendre vivante l’exposition, de réveiller les animaux en passant l’appareil devant. L’exposition durer du 3 octobre au 5 décembre 2019 en partenariat avec le festival Maintenant 2019.

     

    Des tablettes sont en libre service pour les visiteurs de l’exposition qui n’auraient pas d’appareil pour télécharger l’application.

     

    C’est une exposition ludique, participative, avec des animaux dont la couleur principale est le noir et les couleurs vives. Ils sont collés sur un mur blanc car ce sont des Stickers.

     

    Les animaux ont été de base dessiné avec des feutres par Julie Stephen Chheng : l’artiste compose des formes puis les assemblent pour faire un animal. Ensuite Thomas Pons a créé l’animation.

     

    L’exposition est aussi faite dans un musée à Paris, ce qui est pratique c’est que l’exposition peut être exposé à plusieurs endroits à la fois étant donné que c’est des Stickers donc que l’artiste peut en imprimer autant qu’elle le souhaite.

     

    C’est de la réalité augmenté c’est-à-dire que ce sont des images synthétiques ajouté à l’univers réel.

     

    Les tâches des dessins permettent la reconnaissance ( principe du QR-code ) pour mettre en route l’interaction numérique.

     

    Cela a été un travail de précision pour coller les animaux ( notamment le hibou qui est en 2 parties ).

     

    On répond à des questions tout au long de l’exposition sur soi pour qu’au final cela nous donne notre esprit animal. Personnellement, mon esprit est le mouton mais il y a eu beaucoup de chiens.

     

    Cela nous fait réfléchir sur nous-même, qui nous sommes, les attributs qui nous correspondent.

     

    On peut se questionner sur le fait que peut-être grâce à l’interaction, cela nous demande moins d’effort, c’est moins difficile que de regarder un tableau seulement avec ses propres yeux.

     

    L’œuvre a été vécu comme une expérience sensorielle, pensé avec l’outil  numérique.

     

    Séance 2  au Grand Cordel MJC, Rue Mirabeau pour l’exposition Uramado, « Le réveil des Tanukis » de Julie Stephen Chheng le mardi 12 novembre

     

    Julie Stephen Chheng est une artiste basée à Paris au Studio Voluminque, une maison d’édition et un studio axés sur le livre papier et numérique. Elle travaille ces deux supports ainsi que le design et la scénographie. Elle est autrice de plusieurs livres et applications dont Le Petit Train Postal et également lauréate Arts Numériques à la Villa Kujoyama ( établissement artistique français de Kyoto ). Uramado a déjà été exposé au Musée de la Chasse et de la Nature lors d’une exposition itinérante organisée par le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil. En 2017, elle a conçue 18 vitrines pour la Maison Hermès à Tokyo.


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