Lundi 2 mars :

          Lorsque nous sommes arrivés à 10h le matin, nous avons retrouvés toute la promo de 1^ère année en salle Dumazedier ainsi que M.Dorval et les artistes du collectif d’artistes La bonne pioche : Marlène qui est designer, Line et Romane qui sont artistes plasticiennes.

          L’association La bonne pioche a été créée en juillet 2016 lorsqu’elles faisaient toutes les trois un master à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne de Rennes. Elles se sont rassemblées dans le but de faire émerger une création artistique collective, dynamique et pluridisciplinaire. Elles sont particulièrement attachées aux techniques d’estampe et son inscription dans le monde de l’édition, avec une affinité marquée pour la sérigraphie. Leurs trois identités dialoguent et interagissent au travers de leurs réalisations graphiques.

          Elles ont participées à de nombreux événements comme Les 73h de la sérigraphie et du vinyle, Le Festival Pré en bulles, Les 30 ans des éditions møtus, Festival Rendez-vous, Journées Européennes des Métiers d’Art, Salon Microphasme, Salon Multiples, Salon Paper & Print, ... Elles ont fait des workshops découverte avec des CM1/CM2 avec l’école élémentaires Liberté à Rennes.

          Leurs œuvres sont en vente chez « Galerie Artists in progress » qui est un magasin en ligne, Mira Eco Design à Nantes, Les Moyens du Bord à Morlaix et à la Médiathèque/Artothèque Boris-Vian à Persan.

          La thématique de la semaine était centrée sur les pratiques du multiples, des œuvres en plusieurs exemplaires. Les artistes nous ont présentés certaines de leur oeuvre ci-dessus. Notre TD allait se concentrer sur la sérigraphie. Durant la fin de matinée nous avons fait des découpages dans des magazines afin d’avoir une idée de ce que nous voulions faire comme oeuvre.

Sérigraphie : C’est une technique d’impression qui permet de reproduire une oeuvre autant de fois que nous souhaitons d’où le préfixe « série ».

            L’après-midi, nous sommes allés découvrir ce qu’était la sérigraphie dans l’atelier à l’EESAB ( Ecole des Beaux Arts ). Les artistes nous ont présentés comment cela fonctionnait puis nous avons pu faire des œuvres en sérigraphie, c’était très intéressant et super de pouvoir faire nous-même de la sérigraphie avec un bon matériel. Nous avons donc pu apprendre à faire de la sérigraphie, cela fonctionne comme ceci :

Mardi 3 mars :

          Après avoir repris mon travail de la veille, j’ai compris que mon découpage était beaucoup trop complexe pour faire de la sérigraphie étant donné que j’avais compris ce que c’était exactement grâce à la démonstration dans l’atelier.

          J’ai énormément chercher dans des magazines, fait de nouveaux collages, j’ai également fait des dessins mais malheureusement je n’arrivais pas à faire une oeuvre simple qui serait facilement reproductible avec la technique de la sérigraphie. Il faut avouer qu’à ce moment là j’étais un peu en manque d’inspiration, j’ai dû beaucoup chercher, sur internet notamment Pinterest, ayant déjà regarder dans une grande partie des magazines. Je découpais des images dans des magazines qui m’inspirait. Cette journée a donc été centrée sur la réalisation sur le dessin de base.

Mercredi 4 mars :

          J’ai choisi parmi les découpages que j’avais fait un que j’aimais particulièrement. C’était une image d’une silhouette d’une femme de côté, avec les cheveux bouclés et coiffée en chignon.

          Je m’en suis inspirée et j’ai dessinée une femme similaire. Puis j’ai dessinée des tâches de peintures ainsi que des formes géométriques dégoulinantes comme si elles avaient été peintes et que la peinture avait coulée. J’ai fait la même chose pour la femme afin de délimiter la fin de son profil. Afin de reproduire au mieux la technique de sérigraphie mais sans tout le matériel de l’atelier, nous avons trouvé une façon alternative. La technique est de faire un pochoir en carton. Une fois mon dessin fini, j’ai donc fais 4 pochoirs de mon dessin afin de pouvoir faire mes œuvres avec 4 couleurs différentes.

          Cela m’as pris du temps, j’ai reproduit sur une feuille les différents motifs que je voulais faire sur une feuille contre un fenêtre puis je découpais au cutter. J’ai fais un essai et cela m’as beaucoup plu. J’ai essayée d’autres modèles mais sans vraiment succès, cela ne me plaisait pas forcément.

( cliquez sur le lien ci-dessus ) 

Jeudi 5 mars :

          Le matin nous n’avons pas eu cours à cause de la grève.

          Au final, j’ai gardée seulement le modèle de la femme, je l’ai fais en pochoir mais aussi l’inverse c’est-à-dire le modèle plein. J’ai cherchée des supports originaux, j’ai fini par trouver un tableau de couleur bleu-rose très léger avec un cadre et j’ai tenté de peindre mon oeuvre avec les encres. Malheureusement les encres ne tenaient pas sur la toile, en plus elles bavaient créant un résultat vraiment pas satisfaisant. Je suis donc revenue sur un support classique : des feuilles blanches cartonnées tout simplement. J’ai fais cinq œuvres avec des encres de couleurs différentes, la femme peinte ou le fond peint. Les encres n’étaient pas forcément à mon goût mais j’ai tout de même fait avec afin de respecter le code. Certaines œuvres tenaient plus sur la feuille d’autres moins. Une encre était particulièrement pâteuse, j’ai pu alors peindre avec mes doigts.

          Au final j'ai gardé seulement ces 3 œuvres sur les 5 que j'ai faites. J'en avais fais deux en noir ( une en remplissant la forme et une à l'extérieur ).

Vendredi 6 mars :

          Sur les conseils d’une des trois artistes, j’ai peint des œuvres sur des feuilles de couleurs. Les rendus me plaisait beaucoup, j’en ai donc fais quelques unes. J’ai remarquée que l’encre bleue que j’avais utilisée sur deux œuvres que j’avais fait la veille s’éffritait, j’ai donc frotter délicatement pour faire partir la peinture mais la feuille gardait quand même une couleur bleutée qui me convenait.

          A la fin j’ai choisi les œuvres que je garderais et celles qui ne feront pas partie de l’oeuvre. J’ai alignée les sept portraits sélectionnés et j’ai alternée entre un portrait avec le visage tourné vers droite et un tourné vers la gauche. Puis j’ai écris le cartel de mon oeuvre que j’ai nommé « Les générations » puisqu’on dirait différentes générations d’une famille. Le nom m’est venue spontanément en voyant l’oeuvre finale.

Cartel

Nom : Les générations

De Lou-Anne Platel

En utilisant une photo trouvée dans un magazine d’une ombre d’une femme avec un chignon et des cheveux ondulés, j’ai peins une femme similaire à la photo, avec des formes dégoulinantes. J’ai ensuite fait des pochoirs pour finalement utiliser seulement celui de la femme. J’ai fais des œuvres sur des feuilles blanches puis sur des feuilles de couleurs en peignant à l’intérieur ou à l’extérieur des pochoirs avec les encres. J’ai utilisée le principe de la sérigraphie étant donné que j’ai pu reproduire cette oeuvre : des œuvres multiples mais chacune unique.

          Nous avons dû ensuite réfléchir à comment nous voulions exposé nos œuvres, j’ai choisi de les exposer contre un mur avec 3 cm entre chaque portrait. Toute la promo a exposé ses œuvres dans la salle Dumazedier. Certains ont ensuite présentés leur oeuvre à tout le monde.

Mercredi 11 mars :

          Nous devions créer un tampon pour animer des ateliers d’initiation durant l’exposition au Diapason. Les visiteurs de l’exposition pourront expérimenter les tampons que nous allions faire sur des feuilles au format d’un marque-page. Il sera mis à disposition de l’encre standard afin que cela sèche rapidement pour que la personne puisse partir avec son oeuvre sèche. Cet atelier est donc pour le public, il faut que ça soit divertissant, créatif et plutôt rapide.

          J’ai réfléchi au tampon que je pourrais faire, après avoir chercher sur internet notamment sur Pinterest et après de nombreux dessins, je me suis finalement rabattue sur un dessin d’une musique d’un chanteur se nommant Tsew the kid. J’ai modifiée un peu le motif afin de pouvoir le faire en linographie. Je souhaitais faire deux tampons qui se compléteraient l’un avec l’autre, un en « positif » et un en « négatif ». Puis j’ai accentuée les traits  pour que cela puisse être faisable en gravant le motif dans le lino. J’ai bien réfléchi à comment je devais graver pour que cela ait le rendu que j’avais en tête. Je devais au cours suivant creuser le lino afin de reproduire mon dessin.

          Mais malheureusement c’est le seul TP Pratiques plastiques que nous avons pu faire à cause du confinement. De ce fait, nous ne pourrons pas aboutir à la préparation des tampons donc animer cet atelier. Je suis un peu déçue il faut avouer de ne pas avoir pu faire mon tampon.